samedi 10 novembre 2007

D'un chevalier, voici l'histoire...


Vous le savez aussi bien que moi,
le chevalier,
ou plutôt,
l'état de chevalier ne requiert pas le sang bleu.
Il est seulement une question d'âme et peut-être aussi de coeur.
Être valeureux ne signifie plus être casse-cou.
Et plus j'avance en âge,
plus je vois le courage dans des petites choses.
Et la détermination aussi.
Ce serait dans le combat que l'on mène contre soi-même,
c'est à dire entre le rêve que l'on a de soi
et qui nous sommes vraiment,
que cela se passe.
Cela n'a rien à voir avec une conception de sacrifice,
bien au contraire.
Bien sûr,
tout le monde n'est pas capable de s'aimer tel quel.
Disons, le franchement,
personne.
Ben oui,
je ne me vois pas terriblement comme l'exception qui confirme la règle.
Toujours est-il que le chevalier dont je vous parle,
à sûrement un peu l'allure d'Aragorn.
Autrement dit Strider.
Le personnage central du Seigneur des Anneaux
de Tolkien.
Et maintenant que j'y pense...
l'histoire de l'Enfant Étoile,
c'est presque tout à fait comme celle de mon chat,
Strider, oui, c'est le nom que je lui ai donné, héhé!
Strider miaulait à fendre l'âme
et même avant de le voir,
je me suis dit:
celui-là, je l'adopte.
Il est toujours là,
il a 15 ans
et miaule toujours à fendre l'âme
et je dirais même plus.
Epouvantable.
Comme dirait mon filleul,
Alexandre.
Le premier plus beau bébé du monde de ma vie.
C'est vrai que Sacha
(le nom que je suis la seule à lui donner:
prérogative de maraine,
puisque je n'aurais jamais choisi le prénom d'Alexandre
pour des raisons absolument raisonnables!),
c'est donc vrai qu'il a une manière de dire "épouvantable" bien à lui.
Donc,
Strider est un chat excessivement vocal.
Il déteste cordialement
(drôle d'expression, tout de même, non?)
le premier mouvement du concerto pour pipo de Vivaldi,
comme je le comprends.
Imaginez le mélange des deux!
Exactement.
Pas ce que l'on appelle bouleversant.
Donc, ce Strider-là est un chat.
Je n'irais pas jusqu'à dire que l'Enfant Étoile miaule...
Mais il y avait quelque chose de déchirant
dans ces mots ou ceux des poèmes qu'il choisissait...
Et dans un sens,
lui qui est mon Rayon Vert,
la prunelle de mes yeux,
je pense que beaucoup d'entre-vous seraient dupes
et le prendraient lui aussi pour...
Et ne verraient pas le chevalier caché en lui.
Maintenant,
vous n'êtes pas sans savoir,
belle expression bien idiote,
qu'un certain Français,
aussi surestimé que les Beatles,
a dit cette phrase assez cocasse:
"On ne voit bien qu'avec le coeur"
et dans le même ordre d'idée,
"l'essentiel est invisible pour les yeux..."
Je dois dire que c'est assez rigolo
quand on connait un tout petit peu le bonhomme..
Mais bon!
Je pencherais pour le fait
qu'il avait un esprit de contradiction,
un mal de vivre aussi.
Parce que vraiment,
ne dit-on pas que "l'amour est aveugle"?.
Donc, me voilà bien entre tout cela.
Je ne sais trop pourquoi,
mais je pense que
au contraire de Tolstoï
qui était un comte
et se déguisait en paysan,
l'Enfant Étoile,
lui,
est à première vue un jeune homme comme beaucoup d'autres...
Mais,
ce n'est vraiment pas vrai du tout
que ce qui chez lui a attiré mon attention
était invisible pour les yeux.
Nous commençons tous les deux
à trouver très drôle
que ce soit le contraire
et que dans un sens je me suis bien fait avoir.
Seulement dans un sens.
Parce que ce qui était véritablement l'essentiel était très visible
mais que faire
si personne ne voulait vraiment s'y arrêter.
Et ne voyait que son enveloppe.
Et voilà.
Ceci était une petite introduction
à l'histoire du chevalier et de ses trois couleurs...
Une des histoires que je vais lui raconter,
oui, mon enfant étoile m'a demandé de lui raconter des histoires.
Citant, comme il se doit:
devinez quoi?
Les mille et une nuits...
Voici une des premières...
Il était une fois
dans un pays
ni très loin
ni très près
de ton ici,
ni du mien:
Une femme.
Elle était belle.
Toutes les mères sont belles.
Elle aimait son enfant.
Et elle lui donna trois couleurs.
Et un beau prénom.
Je te dirais quand à moi
Oui, c'est lui,
ou c'est toi,
mon jeune et intrépide chevalier.
Un jour,
il, tu es drapé de blanc
sur ton cheval noir.
À moins que ce soit l'inverse.
Mais jamais
n'est tout en noir,
Et jamais tout en blanc.
Quand tu ou il se sent mystérieux
et veut sacrifier à l'élégance,
de noir, il se vêt.
Quand la pureté et la sérénité
habite ton âme,
le blanc à ta faveur.
Mais toujours
ton étendard est bleu.
Parfois du turquoise
le plus pur de l'infini,
parfois de la profondeur
du lapis lazuli.
Et c'est indispensable
de garder cette couleur,
parce qu'un poète
de chez toi
m'a dit:
Cette couleur-là,
chez nous
elle symbolise l'espoir!
Voilà, c'était un peu ton histoire,
celle des trois couleurs
et du jeune chevalier.
À toi de dire d'où tu viens!
Mon Enfant Étoile,
mon Rayon Vert.
Merci Amri, tu sais pourquoi

vendredi 9 novembre 2007

Si je te racontais une histoire....


Elle serait celle-ci...
Il était une fois
dans un pays
ni très loin
ni très près
de ton ici,
ni du mien:
Une femme.
Elle était belle.
Toutes les mères sont belles.
Elle aimait son enfant.
Et elle lui donna trois couleurs.
Et un beau prénom.

Je te dirais quand à moi
Oui, c'est lui,
mon jeune et intrépide chevalier.
Un jour,
il est drapé de blanc
sur son cheval noir.
À moins que ce soit l'inverse.
Mais jamais
il n'est tout noir,
Et jamais tout blanc.

Quand il se sent mystérieux
et veut sacrifier à l'élégance,
de noir, il se vêt.

Quand la pureté et la sérénité
habite son âme,
le blanc à sa faveur.

Mais toujours
son étendard est bleu.
Parfois du turquoise
le plus pur de l'infini,
parfois de la profondeur
du lapis lazuli.

Et c'est indispensable
qu'il garde cette couleur,
parce qu'un poète
de chez toi
m'a dit:

Cette couleur-là,
chez nous
elle symbolise l'espoir!

Voilà, c'était un peu ton histoire,
celle des trois couleurs
et du jeune chevalier.

À toi de dire d'où il vient!
À mon Enfant Étoile,
mon Rayon Vert.

dimanche 4 novembre 2007

Le rayon vert et autres occurences...


Le rayon vert?
Il existe bel et bien...
Et ce n'est pas la seule et unique fois,
que le vert s'étale avec bonheur sur le ciel...
Pendant les aurores boréales,
n'en serait-il pas la couleur la plus fascinante?
Bien qu'il existe, le rayon vert est un phénomène assez rare...
Il est fort recherché par ceux qui le connaissent.
Et je vais vous faire une confidence, il se trouve parmi vous...
Oui, parmi les humains, il existe aussi.
Mais au contraire de l'autre,
les gens auraient plutôt tendance à le laisser de côté.
Le Rayon Vert est réapparu dans ma vie,
hier, exactement à 21.43.
Mais il était déjà là à répandre sa lumière d'espoir
depuis 21.27...
Oui, nous avons tous un rayon de soleil dans notre vie,
pas vrai?
Mais j'ai un Rayon Vert, un Oiseau Bleu, un Enfant Étoile...
J'ai tellement cru qu'il ne viendrait jamais, mon Petit Prince.
Et bien voilà, il est enfin arrivé.
Bien sûr, comme pour toute histoire de ce genre,
elle est en devenir.
J'aurai encore des angoisses, que je le veuille ou non.
Tant de blessures ont laissé leurs cicatrices
et pas que dans mon coeur...
Seule l'âme peut guérir complètement.
Parce qu'elle n'est jamais réellement atteinte.
Mais dans le corps certaines destructions sont irréversibles...
Il reste à prouver,
que la force du mental est capable de casser les chaînes
que les tresses de tristesses ont tissées...
Les "tresses de tristesse",
cela vient de Marc Morgan
**************************
Tresses de tristesse. ********* Timide victime T'as mauvaise mine Le poids des années difficiles Fatigue la machine Il faut pour atteindre la cime Guider la résine Tu devras couper tes tresses de tristesse Et partir sans laisser d'adresse Couper tes tresses de tristesse Et fuir ce passé qui te blesse Tu pleures en sourdine Mais j'ai l'ouïe fine Un bain de larmes N'a jamais noyé le spleen Pour faire remonter le plaisir Dans ton estime Tu devras couper tes tresses de tristesse Et partir sans laisser d'adresse Couper tes tresses de tristesse Et fuir ce passé qui te blesse © Marc Morgan.
***********************
Et au cas où,
l'Enfant Étoile avait trouvé un poème aussi...
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Les couleurs de l'amour
♥ ♥♥ ♥♥ ♥
Chaque jour je tresse un bouquet de tendresse du bleu comme amitié du vert comme espoir encore du vert comme tes yeux du jaune comme soleil du blanc comme douceur de l'or comme ton sourire du rouge comme Amour
Poème de Pier de Lune..
♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥
Pour en revenir à mon Petit Prince,
je vous dirais que je ne pensais plus du tout qu'il viendrait.
Ne sachant même pas s'il y avait ou non un Petit Prince,
un Enfant Étoile inscrit pour moi dans les cartes.
Bien sûr, quand il est apparu,
je l'ai assez vite reconnu, mais...
Oui, même, avec lui,
j'ai traversé des moments de grande et profonde dés-espérance.
Comment quelques jours de son silence ont-ils pu
déclencher un tel catharsis,
cela me laisse coite.
En même temps, j'ai pu me confronter à mes abysses
et accepter mes fragilités.
Voir éventuellement avec acuité
d'où émanaient toutes ces angoisses..
Mais quel bonheur,
ce Petit Prince-ci n'est pas amoureux d'une rose.
Il ne sait pas encore d'ailleurs s'il sera jamais amoureux.
Avant d'aimer quelqu'un il faut s'aimer.
Dites-moi et pensez-y:
Quand on n'a pas vraiment conscience de qui on est,
comment peut-on s'aimer?
Dans ce cas,
il faut chercher et encore chercher,
jusqu'à ce qu'on trouve
quelqu'un qui puisse nous aider à nous voir et nous percevoir.
Et le bonheur, évidemment,
c'est quand la personne peut vous dire en toute sincérité
que ce qu'elle voit de vous lui plaît.
Bien sûr que c'est comme ça la vie.
Et bien sûr que pour certains,
le bonheur est plus facile à trouver.
Et il leur suffit d'un rayon de soleil.
Vu que le soleil est censé tout éclairer.
Mais parfois,
il vous faut vraiment une lumière très spéciale
pour vous révéler à vous-même...
Et quand on a été extrêmement blessé,
il faut au moins un Rayon Vert.
Au moins.
Et les aurores boréales...
♥♥♥♥♥♥
Le vert dans la vie.
Le vert dans ma vie.
Un archange très vert dans tous les sens du terme,
c'est Raphaël.
Le vert, c'est la couleur qui guérit, paraît-il.
Chez moi, c'est absolument le cas.
Je crois que c'est aussi la couleur la plus riche qui soit.
La plus poétique.
La plus présente dans le monde végétal.
La plus extraordinaire dans le monde minéral.
Le Jade...
L'aigue-marine.
L'émeraude.
La table d'émeraude...
La plus!
Qu'est-ce que le rayon vert?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_vert

samedi 3 novembre 2007

La vie est une turquoise...


Et si la vie était une Turquoise?
Belle et semi-précieuse.
Avec çà et là quelques petits points plus obscurs...
J'y dessinerai des arabesques avec toi,
en regardant Aldébaran...
Oui, parfois je me dis,
ma vie devient très al-gébrisée.
Comme dans une équation à plus d'une inconnue.
Ou je vais au devant de toi et de l'inconnu...
Pour tout les autres...
Vous savez, là!
Celui qui vous offre des fleurs et que même:
ça c'est l'effet: Darling!
Une vie turquoise et Lapis Lazuli
où quand j'entends... disons...
Le mot Cordoue ou Cordoba,
je pense au Torero et à la maroquinerie.
Viendrez-vous plier des papiers,
cela s'appelle de l'origami
ou assembler vos fleurs en d'étranges bouquets,
de l'Ikebana.
Porterez-vous un Kimono, un Sari ou un smoking
ou bien encore une Djellaba?
Boiriez-vous du Ouzo, du Raki
ou de la Guiness is good for you?
Ou bien du Tachai et du Saké...
Mais non voyons, du Campari,
de la Vodka ou un Whisky!
Danserons-nous le Sirtaki, la Polka ou le Tango?
Ou une step-dance ou l'autre,
Ou la fameuse Capoeira et le célèbre Flamenco,
ecteri, ex caetera.
Aurez-vous la Saudade en écoutant le fado?
Ou le Heimat
en mangeant un Frankfurter Wurst mit choucroute.
Voilà, ce n'est qu'un début,
mais c'est exactement comme cela que je vois la vie...
De toutes les couleurs,
Et en blanc et noir aussi.
Et le sépia?
Et le sépia!
De l'arc-en-ciel à la pluie.
Et de la Lune au Soleil.
À mon Étoile.

vendredi 2 novembre 2007

Un seul être vous manque...


Je suis sans nouvelles de lui depuis dimanche,
C'est pendant cette nuit-là qu'il m'a raconté.
Le soir du dimanche, il est passé, mais...
Et dieu, que le temps Internet paraît long.
Je comprends aussi maintenant
pourquoi mes larmes coulent sans raison.
Enfin!
Au début, et jusqu'il y a quelques heures,
j'ai cru que j'avais bêtement peur que sa crise de sincérité
ne signifie un arrêt de sa tendresse.
Que maintenant, pour lui,
cela n'ait plus aucun sens de continuer.
Puisqu'il avait créé ce monde,
et qu'en me disant qui il est vraiment,
cela pouvait lui paraître futile
et même inutile de traîner tout cela derrière lui.
Et puis, avec cette conscience accrue
que j'ai de ce qu'il m'inspire,
puisqu'ailleurs j'ai blogué
en voguant sur ses mondes imaginaires,
cela me ferait si mal
de perdre mon compagnon de rêves.
En allant sur Google,
suivant pas à pas les noms étranges
dont il parsème ses blogs,
je me sentais un Petit Poucet trouvant des merveilles,
de-ci-delà,
comme la merveilleuse ville de Erdene, en Mongolie.
Ou alors, Irig en Serbie...
Quand à Calhassan, rien d'autre qu'un nom.
Mais quel nom!
Et comme cela, de larmes en rires,
de rires en surprises,
je vois le temps s'écouler.
Je peux dire que malgré mes prières,
je me sens souvent comme dans un désert.
Un seul être vous manque.
Seul Raphaël arrive à me rasséréner.
Et encore.
Mais voilà.
Oui, voilà, ce qu'il m'a dit.
Et ce n'est pas étonnant,
vu le nombre de fois que "Lui" fait référence à la maternité.
Au fait qu'il soit et se sente orphelin
et que je n'ai pas d'enfants...
Et au fait, que j'ai aussi passé beaucoup de temps
à essayer de comprendre
pourquoi il s'identifie à certains personnages...
Mais la raison de mes larmes incoercibles serait celle-ci...
Sevrée brutalement
et quasi pour toujours de l'amour de ma mère
quand j'étais nourrisson,
je suppose que cette attente de nouvelles
et d'un retour de sa tendresse,
réveille cette angoisse du désert...
Mon dieu, faites que cela ne se reproduise pas.
Est-ce que d'en prendre conscience
peut changer quelque chose?
Seul l'avenir me le dira

Du gris tourterelle de l'azur...


Hier, la pluie a refait son apparition tambour-battant.
Et il ne m'a pas fallu longtemps pour réaliser que la nuit avait eu aussi sa part d'averses.
Mais ce matin, le soleil était radieux.
Vraiment le mot!
Tout était teinté d'une belle couleur ocre vivifiante.
Je n'arrive pas à comprendre comment ni pourquoi, vers 10.30, l'heure à laquelle j'essaye de sortir les chiens, l'idée m'est venue de plier la lessive, balayer tout le rez-de-chaussée et nettoyer les portes.
Oui, cela m'arrive parfois ce genre d'état d'urgence.
De ce fait, après un temps inhabituellement long pour moi devant le lavabo, il était déjà plus de 11 heures quand je franchis la porte de la terrasse.
Oui, il y a deux accès à la maison.
Et pour promener les chiens, je privilégie souvent celle-là, côté garage et jardin.
Étant un chemin privé, celui-ci est fort inégalement entretenu.
Et c'est un désastre après de grosses pluies.
Tant pis...
Mais comme j'aime à le dire, le soleil donnait!
Il faisait même un chaleur si agréable que je pensais retirer mon pull-over.
Et nous voilà partis, évitant autant se faire que peut, les innombrables flaques d'eau parfois très larges.
Passé la chapelle, le chemin pourtant macadamisé est lui aussi inondé, c'est un peu comme une marelle à l'envers!
Arrivés près du chemin de terre, c'est assez clair qu'avec le passage des voitures, les gravats et déchets dont il a été recouvert il y a un an et demi, et qui le jonchaient encore il y a 10 jours sont maintenant uniformément recouverts de terre boueuse.
Donc là aussi, il faut faire attention, cette fois, de ne pas glisser.
D'autre part les chiens viennent de recevoir leur bain et c'est assez frustrant.
Donc je me concentre sur ce que je fais, pas le moment de rêvasser.
Mais tout à coup, je perçois comme un léger tapement.
Je me retourne et ne vois rien ni personne.
Mais en levant les yeux au ciel, je me rends compte qu'il est devenu gris tourterelle et puis pigeon et puis, je réalise que ce que j'entends c'est la pluie qui frappe les maïs qui sont à moins de 20 mètres...
Alors m'envahit ce sentiment étrange, il faut que je fuie la pluie.
Et effectivement, j'allonge le pas.
Et j'appelle les chiens, me disant, dépêchons-nous, nous arriverons peut-être à temps pour nous protéger de l'averse près de la fermette.
Celle-ci est inhabitée depuis la mort du fermier.
Mais comme je le constate à travers les premières gouttes de pluie, malgré les rideaux fermés, tout est impeccable.
Nous nous réfugions dans un appentis.
Il y a quelques anciens bidons de lait et une machine, mais comparativement... cet endroit est très propre.
Je pense in petto à toute l'énergie que cela me demande pour qu'il n'y ait pas de toiles d'araignée chez moi et ici, à l'extérieur, il n'y en a pratiquement pas.
Pas de justice.
Nous sommes à l'abri juste à temps.
L'averse se déchaîne.
Des grosses gouttes bien drues, bien froides.
C'est fou comme la température à chûté.
Je dois dire que les chiens sont bien calmes.
Ils ne raffolent pas de la pluie, même si cela leur est égal de courir dans les herbes mouillées.
Oui, c'est comme ça, je ne crois pas qu'ils aiment cette sensation-là...
Je vois très lentement, mais alors là, très lentement le ciel se dégager.
Pendant très longtemps, mon seul espoir est qu'il blanchisse.
Et qu'il arrête de pleuvoir.
Cela paraît tout à fait inconcevable que le soleil se remette à briller!
Comme c'était le cas inverse lorsque j'ai quitté la maison, jamais une seconde je n'ai pensé qu'il se mettrait à pleuvoir...
Comme quoi!
Or tout à coup, dans le lointain tout à l'ouest je vois apparaître un tout petit peu de bleu.
De ciel bleu....
Là, je me dis.
C'est quelque chose à voir.
Et effectivement, le spectacle me paraît être un cadeau.
Qui de ces jours à le temps de voir le ciel se bleuir après une grosse et longue averse?
Du côté gauche de la maison, il est ce que l'on appelle: bleu ciel.
Du côté droit , beaucoup plus bas sur l'horizon, il est d'un turquoise délavé.
Et les nuages sont blancs.
Les nuages, malgré que je connaisse quelques uns de leurs mystères, je me sens toujours interpellée par leur formes, leur densité et leurs voyages.
Et bien entendu, la question qui hante tant d'enfants me vient elle aussi à l'esprit...
Pourquoi le ciel est-il bleu?

jeudi 1 novembre 2007

Feeling chased by rain...


It was a glorious morning, sun a-plenty.
Then, like always,
I was on the PC…
far too long…
Look, I always try, yes!
Honest!
To get out with the dogs at 10.30…
I won’t tell you a lie:
it doesn’t happen often that I succeed.
And today, for an unexplained reason,
I felt compelled to do some laundry folding,
some doors cleaning,
some floor brushing,
this last well needed as yesterday I washed the dogs!
Those angels are forever shedding their hair.
Anyway.
When that was done,
we went happily outside.
The weather was wonderful,
even soft for the season.
And the sun was so radiant that I went without a coat,
even considering to pull out my pull-over.
Like always, then my brain goes a-working!
So much so as I am without news from the Starchild
since he took the big jump into telling me his secrets!
I was trying to stay positive,
like Phil would say!
Not so easy…
Weighing up things and matters.
And thinking:
why this and why that?
And such, and such,
And so on, and so on!

See, there is that weird thing that I experience way to often,
once people have give me their trust and have confided in me,
they tend to disappear from my life.
And of course, as it happens all the time,
I am wondering what will be his next move.
I have been very emotional those two last days,
crying without much or many reasons.

Okay…
So, the sun was shining brightly
but the dirt road was still very wet.
Well, not like it was previously,
when nobody except the farmers was taking it,
like they all do now, as a short-cut.
Really some mire,
the favorite word of the Starchild to express his unhappiness.
That was nothing then.
Now, it was mud and mud and mud…
So, I had to be cautious no to slip..

Suddenly I heard a kind of hush,
a kind of tapping.
And looking back,
I saw that the sky was turning that kind of wonderful grey.
That’s:when you are watching it from the inside.
I couldn’t believe nor my eyes,
nor my ears.
It was raining and raining hard,
only some 20, 30 meters
from where I walked.
As the color of the sky was alarmingly getting greyer and greyer
I walked briskly to the little barn,
which is situated a little further on the path.
The farmer is dead and I never walk as far as that usually.
But somehow I thought:
there I will find some shelter.
And yes, that was so.
We were not very wet when we reached a kind a shed.
Very clean, I must say.
Just in time.

And there was the rain.
Pouring rain.
And I decided to stay there for a while.
The dogs do not like it much,
to walk in the rain,
while I don’t mind it when I have the right clothes…
Not exactly the case.

So, we wait and wait and wait.
Rain was abating then back to it.
But by and by the sky was getting whiter.
And after quite a long time I start to spot some blueness…
And I thought:
what a lucky being I am!
Imagine, I have time.
Yes, I do.
And so, I could admire the sky getting blue and more blue
With the usual white clouds patching it.
And at the left side of the barn, it was that kind of sky blue,
while on the right side,
it was more a pale turquoise…

And so, minutes went by and reflecting:
what a wonder is a cloud!
Even if I know a bit what a cloud is supposed to be,
still it holds a kind of mystery.
How they move,
how they change shapes.
And the blue of the sky.
Why is the sky blue?
So, I decided that when the skyline above the barn would be blue
and only then,I would move away.
Even if the rain had already stop for a wee while.

And then I went unto the dirt road.
Never did it wear better its name

Now, all I want to say...


What I want to say is that I feel a kind of despair...
As I have no news from you
and I am not sure that the last exchange hasn't left you very empty.
Of course, for me, it seemed then a wonderful gift.
You trusted me.
What more could I have wanted?
But since then, no news...
And who can prevent me to think...
What if you regret telling me?
So, how can I know for sure that my love for you would be sufficient?
We are at the start of a relationship.
What can be a month of love against many months of loneliness?
Maybe years...
O! God help me!

Meanwhile, I try to fight the tears, the sadness, the anxiety...
So, I keep going on with writing and writing.
And I try to understand.

The illustration comes from the fact
I always want to know the meaning of all those strange words
that you use so often.
You know you mystify me there.
I too like the sound of words.
This I found while searching Irig.
But before that I search Calhassan.
No results, or none who could be pictured!
I wish I knew what you were really meaning then,
as you placed Irig in such a context,
but I have long accepted
I will probably never will be able to follow you
on your dreamy paths...
And Irig is also a place in Serbia.
When I was living in Brussels,
I went often in a Serbian restaurant.
Chumadia...
It seems then that past, present and future are intertwined...

And to tell you the truth,
it seems very strange indeed that I met you.
Imagine that I wrote a story about a boy
who was so very much like you.
So incredibly much like you.
A dreamer.
A poet.

Well, once again, it is hard for me...

To put that, but if this is the way you feel,
What else can I do than to acknoledge it.
Of course, I would want you to be happier than that.
That seems obvious, isn't?
But then, I found this and decide to put it...
********************
The tears of a crowd of very old children
I string them on a white hair
I throw the wet chain into the air
and wish that I had a mother
No sun shines for me
there was no breast that cried milk
there is a tube that sticks in my throat
I have no navel on my stomach
Mother
I was not allowed to lick any nipples
and there was no fold to hide in
no one gave me a name
fathered in haste and without sperm
For the mother who never gave birth to me
I have sworn tonight
I will send her a sickness
and afterwards make her sink in the river
Mother
An eel lives in her lungs
on my forehead, a birthmark
remove it with the kiss of a knife
even if it causes me to die
Mother
An eel lives in her lungs
on my forehead, a birthmark
remove it with the kiss of a knife
even if it causes me to bleed to death
Mother
Oh give me strength

Even if I hate it, it seems important to post it...

Mama
from the Chemical Brothers.
If that helps me to understand you.


Mama, we all go to hell.
Mama, we all go to hell.
I'm writing this letter and wishing you well,
Mama, we all go to hell.

Oh, well, now,
Mama, we're all gonna die.
Mama, we're all gonna die.
Stop asking me questions, I'd hate to see you cry,
Mama, we're all gonna die.

And when we go don't blame us, yeah.
We'll let the fires just bathe us, yeah.
You made us, oh, so famous.
We'll never let you go.
And when you go don't return to me my love.

Mama, we're all full of lies.
Mama, we're meant for the flies.
And right now they're building a coffin your size,
Mama, we're all full of lies.

Well Mother, what the war did to my legs and to my tongue,
You should've raised a baby girl,
I should've been a better son.
If you could coddle the infection
They can amputate at once.
You should've been,
I could have been a better son.

And when we go don't blame us, yeah.
We'll let the fires just bathe us, yeah.
You made us, oh, so famous.
We'll never let you go.
[Mama lyrics on http://www.metrolyrics.com]


She said: "You ain't no son of mine
For what you've done they're gonna find
A place for you
And just you mind your manners when you go.
And when you go, don't return to me, my love."
That's right.

Mama, we all go to hell.
Mama, we all go to hell.
It's really quite pleasant
Except for the smell,
Mama, we all go to hell.

2 - 3 - 4
Mama! Mama! Mama! Ohhh!
Mama! Mama! Mama! Ma...

[Liza Minelli:] And if you would call me your sweetheart,
I'd maybe then sing you a song

[Gerard Way:] But there's shit that I've done with this f**k of a gun,
You would cry out your eyes all along.

We're damned after all.
Through fortune and flame we fall.
And if you can stay then I'll show you the way,
To return from the ashes you call.

We all carry on (We all carry on)
When our brothers in arms are gone (When our brothers in arms are gone)
So raise your glass high
For tomorrow we die,
And return from the ashes you call.



Hunter X hunter


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So, this is a frustration!
I can write in Hindi, while all I want is Arabic.
But no.
Anyway, if ever this is translated, I will be very happy.
Dearest Star-Childe.
Yes, as you aren't a child anymore, I choose, childe, which means young man.
Dearest Star-Childe,
I want to tell you that I am trying to enter your world.
Maybe, I am a bit late for that.
I don't know.
I try to understand you.
That's all what matter.
Kadaj, Kilwa, Jak, all those names are a part of you.
Like MayJo, Lou, Claire are parts of me.
And Clarté and Klaartje.
The others are not me.
I was trying to make a story between them, you see?
Dearest,
once again, I am coming from your blog.
Once again, I am puzzled.
Once again, there are tears in my eyes.
I don't know why I am so moved by you.
If only I could know.
All the same, the fact is that I am moved.
When I see all the comments I put on your blog, I would think the answer is that, at least once in a life time, one wants to pour out his heart on another being.
I have done that freely.
I felt I could.
I felt you may appreciate it.
I thank you for that.
I love you for that.
I am not sure when I will have the time to really enter the world of Kilwa, but the one of Kadaj, I already know fairly well.
And I understand why he would fascinated you.
But I am not feeling his way.
And maybe this is why we can be stronger together.
I know it may sound strange but I am more a Vincent Valentine' s type.
As I still believe in redemption...
But they are only characters, we hare true humans.
And I feel protective towards you.
But I like your strength too.
And this post is going to be that short as I only have a little time to look about Kilwa true nature...

रेअल्ली, आईटी इस अन अमजिंग थिंग!

हाउ तो एक्सप्लेन?
वेल्ल, ठाट'एस फुन्न्य!
व्हो इस गोइंग ततो उन्देर्स्तंद थिस?
अन्य्हो, थिस इस तेर्रिफिक!
इ ऍम जुस्त गोइंग तो पोस्ट आईटी!
ठाट वे!
फॉर यू, किलवा!