dimanche 18 mai 2008

Ce n'est pas que je n'aie rien à dire....


Plutôt le contraire...
Mais j'ai déjà tant d'autres blogs.
En fait, ce que je voudrais,
c'est trouver un espace de blog
où je serais quand même lue un minimum et pas par des amis...
Mais cela a l'air aussi rare que l'oiseau bleu...
On écrit différement pour des inconnus que pour les amis, même virtuels...
Voilà, c'est dit...
A cela,
je vais sans doute ajouter l'image de quelqu'un d'autre
vu que les miennes sont sur d'autres pc....
Voici mes deux derniers textes de chez Lou!
De choses et d'autres...
Que vous raconter?
C'est que tant de choses se passent,
mais valent-elles un blog?
Comme, la panne d'essence!!!
Ben, oui! J'ai eu une panne d'essence,
et ça faisait plus de 30 ans que cela ne m'était arrivé.
(Le plus fou, c'est que le lendemain j'ai failli rebeloter.)
C'était au boulot de Peter
et Pierre un des deux patrons s'est débrouillé pour me dépanner...
Encore merci!
Ou... venez-vous avec moi dans les champs?
De drôles de choses s'y passent, ces derniers temps...
Plus moyen d'aller jusqu'au fond des terres,
car ils ont cultivé une partie du chemin...
Enfin non, après coup, ils se sont ravisés.
Mais comme ils l'avaient labouré, il est impraticable.
A un autre endroit,
ils sont tellement dans la polyculture que j'ai cru avoir la berlue.
C'est un champ qui a la forme
d'un grand morceau de tarte mal faite, mal coupé...
Alors, le long d'un des deux bords droits,
celui de gauche,
si vous tenez compte que le chemin longe le bord de la croute de la tarte (lol),
ils ont mis une bande de pomme de terre.
D'accord, vous me direz,
Mais l'astuce, c'est que les rangs sont parallèles au bord gauche,
sauf deux...
ceux-là, ils font bord de tarte, si vous voulez.
Remarquez: que vous le vouliez ou pas, c'est comme ca!
Du côté droit qui est à droite, euh... ils ont semé du maïs.
Là, aussi, à première vue, c'est leur droit, non?
Mais,
oh! Mystère, voilà qu'ils ont fait un espèce de chassé-croisé
dans leurs semis.
Maintenant que les pousses sont encore petites, c'est du plus bel effet...
Mais tout de même assez inhabituel.
Vous croyez sans doute qu'ils font ça,
parce qu'ainsi cela me donne quelque chose à vous raconter,
et bien non,
je ne leur ai jamais dit que je vous écrivais leurs vies.
D'ailleurs, je me demande bien pourquoi je parle au pluriel...
Et je vais vous dire que c'est aussi dans cette part de tarte
qu'ils, ou il, a planté des choux.
Et qu'il a fait comme pour les pommes de terre:
la plupart sont dans un sens,
et les autres: et oui, façon croute de tarte....
Voilà, pour la promenade.
Sinon, ben, hier, coup de massue.
Je viens de vendre un petit terrain que j'avais en co-propriété avec ma soeur.
Et hier, j'ai mis le chèque à la banque.
Et là...
Quand j'étais au Maroc,
mon seul lien avec l'extérieur, ma famille,
c'était mon mobile,
belge, maheureusement...
et vu la difficulté de la situation...
oui, je ne vous cache pas,
c'était très difficile...
j'ai téléphoné plus qu'il n'était raisonnable à Peter
qui m'est d'un grand soutien...
Et les factures sont arrivées...
Base m'avait accordé un plan d'échelonnement,
mais horreur, je n'avais pas désactivé mon ordre permanent,
ce qui fait que aussitôt l'argent sur mon compte,
aussitôt parti vers Base.
Enervée, je n'ai malheureusement pas eu affaire
à quelqu'un de très compréhensif en français.
Par contre, merci encore à David, le Flamand qui m'a aidé,
il s'est vraiment démené, sans pour autant obtenir de résultats...
Or, ce cher Base, m'a retiré non seulement ce que je lui devais,
mais ce que j'avais déjà payé...
Conclusion, je ne peux pas dire que je sautais de joie...
Et de raconter cela à Job.
Le problème, c'est que Job avait déjà tout un plan pour les vacances.
Et un plan coûteux dirait-on.
Il est vraiment incapable de comprendre
qu'il faut vraiment que je fasse très attention
pour pouvoir l'aider tant qu'il n'a pas de travail...
Toujours est-il qu'il a pris cela très mal...
Mais vous me croirez ou pas, au fond,
je suis soulagée de lui avoir dit.
Parce que d'une part,
je ne vais pas aller au Maroc en voiture, beaucoup trop cher.
Et peut-être pas du tout.
En colère, il m'a dit de ne pas venir.
Mais bien sûr,
il s'attend à ce que nous fassions tout pour que lui puisse venir...
Là, je ne vois pas ou plus, ce que je peux lui dire,
alors, je ne téléphone pas.
D'habitude, j'ai un mal fou et ne tiens pas le coup,
mais ici, je ne vois vraiment pas ce que je peux faire de plus
que ce que j'ai fait jusque là.
Sachant ce que certains sachent,
vous vous demandez sans doute pourquoi je ne laisse pas tomber.
Comme je vous comprends.
Mais...
Pourtant, je me dis maintenant:
Autiste ou pas, il y a des limites,
et je pense qu'il les a franchies.
En tout cas, je ne fais pas de démarche vers lui aujourd'hui...
Mais pas de soucis, d'acc...
Quoique: panne d'essence, plus de chemin...
Y aurait-il un lien?
De berlue en berlue....
Qu'est-ce qui se passe donc dans la tête du fermier?
Je sais,
nous sommes en Belgique...
Mais tout de même!
Qui sait,
vu l'importance du Maroc dans ma vie,
et de certains de ces habitants,
plus particulièrement,
assez originaux,
eux aussi,
peut-être que le laboureur est l'un d'eux.
Cela arrive.
Mais non,
il me semble qu'il est plutôt blond.
Enfin,
ça n'empêche rien...
Toujours est-il qu'à ma grande stupéfaction,
j'ai réalisé que
même pour le champ de maïs,
le labour,
les semailles,
etc,
reproduisaient l'effet croûte de tarte.
Z'aviez déjà vu ça,
vous,
ceusses de la campagne,
des sillons dans un sens
et puis deux ou trois qui leur sont perpendiculaires?????
Moi?
Jamais.
Mais qui sait,
serait-ce une nouvelle mode?
Quand le mystère est trop épais...
A part ça,
le fermier lui-même a pas du trouver ça trop pratique
de ne plus savoir,
pouvoir
(au choix!)
passer avec son tracteur,
car il a tout ré-aplati et reformé le chemin...
Enfin,
un bout de!
La belle affaire,
il fait au maximum 30 mètres,
car,
que bernique,
tous les autres sont restés supprimés.
Donc,
c'est à ce moment de constatation cruciale,
que je me suis dit
et ai pris cette décision lourde de conséquences:
Qu'à cela ne tienne!
Retraçons la servitude entre les deux fermes.
Dont les deux fermiers sont morts,
ceci expliquant sans doute ces nouvelles façons de labourer.
Plein champ.
Lol!
Donc,
nous voilà dans cette sente pleine d'herbes folles.
Pas plus étonnant que cela,
vu que:
elle jouxte un champ de fourrage
et de cueillir un bouquet de trèfles roses plus un blanc,
me vient l'idée,
(euh, parfois,
les phrases, elles s'ampoulent d'elles-mêmes,
si-si!)
vu que,
d'une part,
sur les blogs amis,
il y a un consensus sur le rose,
et d'autre,
c'est bien connu que le trèfle,
ça peut porter bonheur.
Et puis ceci:
les apiculteurs en font un miel exquis,
trouvez pas?
mais si:
okay, pardon!
Des goûts et des couleurs.
Mais encore:
depuis toujours,
je sais que tous les herbivores en raffolent.
Si CELA leur porte bonheur,
c'est une autre question.
En tout cas,
dans le tas,
j'ai pas vérifié
si il y en avait un qui...
Mais le bouquet,
parsemé d'herbes roses,
oui, oui,
ça existe,
les herbes roses!
est du plus bel effet sur la cheminée...
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