jeudi 5 novembre 2009

Le renard et le corbeau...


Un jour, que je m'en allais balader
à travers champs,
je rencontrai un renard.
Et quel renard!
Grand, fier, beau.
Et roux, comme il se faut.

Je ne sais au juste,
comment il a fait,
mais il devait cacher un pétard,
car, quelques instants plus tard,
je le retrouvais sous un arbre.
Et là, très bien installé,
comme un fou, il tirait sur un joint.

Et c'était à tel point,
que tous les alentours
embaumaient à en faire chavirer
les chalands jouant....
par exemple: à chat perché!
Et même que le Chat Botté,
qui passait justement par là,
ajouta dans son charabia
au charivari général.

Pour revenir à notre arbre,
le renard ne savait pas,
que c'était un arbre à corbeaux.
Pas que l'arbre les aimait tant que ça.
Non!
Mais les corbeaux, eux,
aimaient sa ramure.
bien cachés dans son feuillage,
accompagnés de leur fameux ramage,
ils y lissaient leur plumage.

Enfin, LES corbeaux...
UN corbeau.
Celui-ci par l'odeur suave, allégé,
eut un sérieux vertige:
à en oublier d'ouvrir ses ailes,
Ce qui est très dangereux!
Pour un oiseau,
tout au moins:
qu'il soit moineau,
qu'il soit corbeau!
Dérapant sur sa branche,
Il tomba comme une pierre.
Comme hier,
ce jour-là, était un dimanche...

En entendant ce bruit insolite,
le renard, un peu pèté, lui aussi,
ouvrit toute grande sa gueule:
pleines de canines, de molaires,
très incisives.
Il avait encore toutes ses dents,
c'était un jeune renard,
voyez-vous...
Donc, pour faire court.
C'est justement là,
qu'atterrit le corbeau.
Ainsi ne finit pas pour autant,
cette triste histoire,
ni pour lui, ni pour le renard,
ce serait trop beau.

Soudain, sans loup,
et sans grand-père,
survint le petit Pierre
Curieuse coincidence,
il venait de faire la connaissance
de l'enchanteur Merlin.

D'un vigoureux coup
de sa baguette magique,
Il endormit le renard.
C'est connu, Merlin,
aime beaucoup les corbeaux.
Les renards aussi, c'est certain.

Malheureusement,
dans son élan,
il tua le renard.
Mais sans remords,
in petto, il se dit,
"Cela fera une belle pelisse."
Heureusement, pour lui,
pas de trace de la police.
Ce n'était pas la période de la chasse.

C'est ainsi
que finit
l'histoire
du beau renard
et de son gros pétardl

Moralité:
On vous a toujours,
ou presque toujours,
dit:
il ne faut pas fumer.
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