Hier, la pluie a refait son apparition tambour-battant.
Et il ne m'a pas fallu longtemps pour réaliser que la nuit avait eu aussi sa part d'averses.
Mais ce matin, le soleil était radieux.
Vraiment le mot!
Tout était teinté d'une belle couleur ocre vivifiante.
Je n'arrive pas à comprendre comment ni pourquoi, vers 10.30, l'heure à laquelle j'essaye de sortir les chiens, l'idée m'est venue de plier la lessive, balayer tout le rez-de-chaussée et nettoyer les portes.
Oui, cela m'arrive parfois ce genre d'état d'urgence.
De ce fait, après un temps inhabituellement long pour moi devant le lavabo, il était déjà plus de 11 heures quand je franchis la porte de la terrasse.
Oui, il y a deux accès à la maison.
Et pour promener les chiens, je privilégie souvent celle-là, côté garage et jardin.
Étant un chemin privé, celui-ci est fort inégalement entretenu.
Et c'est un désastre après de grosses pluies.
Tant pis...
Mais comme j'aime à le dire, le soleil donnait!
Il faisait même un chaleur si agréable que je pensais retirer mon pull-over.
Et nous voilà partis, évitant autant se faire que peut, les innombrables flaques d'eau parfois très larges.
Passé la chapelle, le chemin pourtant macadamisé est lui aussi inondé, c'est un peu comme une marelle à l'envers!
Arrivés près du chemin de terre, c'est assez clair qu'avec le passage des voitures, les gravats et déchets dont il a été recouvert il y a un an et demi, et qui le jonchaient encore il y a 10 jours sont maintenant uniformément recouverts de terre boueuse.
Donc là aussi, il faut faire attention, cette fois, de ne pas glisser.
D'autre part les chiens viennent de recevoir leur bain et c'est assez frustrant.
Donc je me concentre sur ce que je fais, pas le moment de rêvasser.
Mais tout à coup, je perçois comme un léger tapement.
Je me retourne et ne vois rien ni personne.
Mais en levant les yeux au ciel, je me rends compte qu'il est devenu gris tourterelle et puis pigeon et puis, je réalise que ce que j'entends c'est la pluie qui frappe les maïs qui sont à moins de 20 mètres...
Alors m'envahit ce sentiment étrange, il faut que je fuie la pluie.
Et effectivement, j'allonge le pas.
Et j'appelle les chiens, me disant, dépêchons-nous, nous arriverons peut-être à temps pour nous protéger de l'averse près de la fermette.
Celle-ci est inhabitée depuis la mort du fermier.
Mais comme je le constate à travers les premières gouttes de pluie, malgré les rideaux fermés, tout est impeccable.
Nous nous réfugions dans un appentis.
Il y a quelques anciens bidons de lait et une machine, mais comparativement... cet endroit est très propre.
Je pense in petto à toute l'énergie que cela me demande pour qu'il n'y ait pas de toiles d'araignée chez moi et ici, à l'extérieur, il n'y en a pratiquement pas.
Pas de justice.
Nous sommes à l'abri juste à temps.
L'averse se déchaîne.
Des grosses gouttes bien drues, bien froides.
C'est fou comme la température à chûté.
Je dois dire que les chiens sont bien calmes.
Ils ne raffolent pas de la pluie, même si cela leur est égal de courir dans les herbes mouillées.
Oui, c'est comme ça, je ne crois pas qu'ils aiment cette sensation-là...
Je vois très lentement, mais alors là, très lentement le ciel se dégager.
Pendant très longtemps, mon seul espoir est qu'il blanchisse.
Et qu'il arrête de pleuvoir.
Cela paraît tout à fait inconcevable que le soleil se remette à briller!
Comme c'était le cas inverse lorsque j'ai quitté la maison, jamais une seconde je n'ai pensé qu'il se mettrait à pleuvoir...
Comme quoi!
Or tout à coup, dans le lointain tout à l'ouest je vois apparaître un tout petit peu de bleu.
De ciel bleu....
Là, je me dis.
C'est quelque chose à voir.
Et effectivement, le spectacle me paraît être un cadeau.
Qui de ces jours à le temps de voir le ciel se bleuir après une grosse et longue averse?
Du côté gauche de la maison, il est ce que l'on appelle: bleu ciel.
Du côté droit , beaucoup plus bas sur l'horizon, il est d'un turquoise délavé.
Et les nuages sont blancs.
Les nuages, malgré que je connaisse quelques uns de leurs mystères, je me sens toujours interpellée par leur formes, leur densité et leurs voyages.
Et bien entendu, la question qui hante tant d'enfants me vient elle aussi à l'esprit...
Pourquoi le ciel est-il bleu?
Et il ne m'a pas fallu longtemps pour réaliser que la nuit avait eu aussi sa part d'averses.
Mais ce matin, le soleil était radieux.
Vraiment le mot!
Tout était teinté d'une belle couleur ocre vivifiante.
Je n'arrive pas à comprendre comment ni pourquoi, vers 10.30, l'heure à laquelle j'essaye de sortir les chiens, l'idée m'est venue de plier la lessive, balayer tout le rez-de-chaussée et nettoyer les portes.
Oui, cela m'arrive parfois ce genre d'état d'urgence.
De ce fait, après un temps inhabituellement long pour moi devant le lavabo, il était déjà plus de 11 heures quand je franchis la porte de la terrasse.
Oui, il y a deux accès à la maison.
Et pour promener les chiens, je privilégie souvent celle-là, côté garage et jardin.
Étant un chemin privé, celui-ci est fort inégalement entretenu.
Et c'est un désastre après de grosses pluies.
Tant pis...
Mais comme j'aime à le dire, le soleil donnait!
Il faisait même un chaleur si agréable que je pensais retirer mon pull-over.
Et nous voilà partis, évitant autant se faire que peut, les innombrables flaques d'eau parfois très larges.
Passé la chapelle, le chemin pourtant macadamisé est lui aussi inondé, c'est un peu comme une marelle à l'envers!
Arrivés près du chemin de terre, c'est assez clair qu'avec le passage des voitures, les gravats et déchets dont il a été recouvert il y a un an et demi, et qui le jonchaient encore il y a 10 jours sont maintenant uniformément recouverts de terre boueuse.
Donc là aussi, il faut faire attention, cette fois, de ne pas glisser.
D'autre part les chiens viennent de recevoir leur bain et c'est assez frustrant.
Donc je me concentre sur ce que je fais, pas le moment de rêvasser.
Mais tout à coup, je perçois comme un léger tapement.
Je me retourne et ne vois rien ni personne.
Mais en levant les yeux au ciel, je me rends compte qu'il est devenu gris tourterelle et puis pigeon et puis, je réalise que ce que j'entends c'est la pluie qui frappe les maïs qui sont à moins de 20 mètres...
Alors m'envahit ce sentiment étrange, il faut que je fuie la pluie.
Et effectivement, j'allonge le pas.
Et j'appelle les chiens, me disant, dépêchons-nous, nous arriverons peut-être à temps pour nous protéger de l'averse près de la fermette.
Celle-ci est inhabitée depuis la mort du fermier.
Mais comme je le constate à travers les premières gouttes de pluie, malgré les rideaux fermés, tout est impeccable.
Nous nous réfugions dans un appentis.
Il y a quelques anciens bidons de lait et une machine, mais comparativement... cet endroit est très propre.
Je pense in petto à toute l'énergie que cela me demande pour qu'il n'y ait pas de toiles d'araignée chez moi et ici, à l'extérieur, il n'y en a pratiquement pas.
Pas de justice.
Nous sommes à l'abri juste à temps.
L'averse se déchaîne.
Des grosses gouttes bien drues, bien froides.
C'est fou comme la température à chûté.
Je dois dire que les chiens sont bien calmes.
Ils ne raffolent pas de la pluie, même si cela leur est égal de courir dans les herbes mouillées.
Oui, c'est comme ça, je ne crois pas qu'ils aiment cette sensation-là...
Je vois très lentement, mais alors là, très lentement le ciel se dégager.
Pendant très longtemps, mon seul espoir est qu'il blanchisse.
Et qu'il arrête de pleuvoir.
Cela paraît tout à fait inconcevable que le soleil se remette à briller!
Comme c'était le cas inverse lorsque j'ai quitté la maison, jamais une seconde je n'ai pensé qu'il se mettrait à pleuvoir...
Comme quoi!
Or tout à coup, dans le lointain tout à l'ouest je vois apparaître un tout petit peu de bleu.
De ciel bleu....
Là, je me dis.
C'est quelque chose à voir.
Et effectivement, le spectacle me paraît être un cadeau.
Qui de ces jours à le temps de voir le ciel se bleuir après une grosse et longue averse?
Du côté gauche de la maison, il est ce que l'on appelle: bleu ciel.
Du côté droit , beaucoup plus bas sur l'horizon, il est d'un turquoise délavé.
Et les nuages sont blancs.
Les nuages, malgré que je connaisse quelques uns de leurs mystères, je me sens toujours interpellée par leur formes, leur densité et leurs voyages.
Et bien entendu, la question qui hante tant d'enfants me vient elle aussi à l'esprit...
Pourquoi le ciel est-il bleu?
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